mercredi 27 mai 2015

MARIA CHAPDELAINE, le film...




Maria Chapdelaine est un film québécois réalisé par Gilles Carle, sorti en 1983.
Synopsis
Le film s'inspire du célèbre roman que Louis Hémon écrivit en 1913 et qu'illustrèrent brillamment déjà deux célèbres peintres du Québec : Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté (édition de 1916), puis Clarence Gagnon (édition de 1932).
Fiche technique
Réalisation :       Gilles Carle
Pays d’origine :    Canada
Durée : 107 minutes
Sortie : 1983
Lieux de tournage : au lac Baskatong dans la province du Québec au Canada
Langues : français
Genre : Drame et romance
Acteurs principaux :
Amulette Garneau : Laura Chapdelaine    
Carole Laure : Maria Chapdelaine
Nick Mancuso : François Paradis
Yoland Guérard : Samuel
Pierre Curzi : Eutrope Gagnon
Donald Lautrec : Lorenzo Surprenant
Claude Rich : Le Curé Cordelier

Les différences et les ressemblances entre le film et le roman imprimé de Louis Hémon :
Le film tente de recréer l’histoire raconté par l’auteur du roman, mais le réalisateur fait usage des différentes techniques qui permettent de raccourcir le temps. Le roman de Louis Hémon est fortement caractérisé par la création de l’ambiance à travers des descriptions minutieuses,  des paysages, du travail, de la maison , des portraits de personnages et de la vie même, qu’ imprègnent toute son œuvre. Dans le film, le réalisateur Gilles Carle fidèle à l’imaginaire qui veut transmettre l’auteur, emploi les images  pour remplacer ces descriptions…
Quant au développement du roman, on peut dire que le réalisateur respecte la plupart des actes, sauf en ce qui concerne la mort de François Paradis et de Laura Chapdelaine (mère de Marie). Dans l’œuvre de Hémon la mort de ce qui représente l’amour va  laisser la protagoniste envahi en douleur, mais c’est la mort de sa mère, qui va la faire réagir, et dans le film il se déroule à l’inverse…En plus, dans le texte imprimé l'auteur raconte d'une maniere détaillé l'évolution de la maladie de Laura jusqu´`a sa mort et l'état d'âme de la protagoniste dans ces deux événements funestes tandis que dans le film la vie continue... D’autre part, Gilles Charles ajoute au film d’autres péripéties comme la mort d’un homme qui travaille dans la forêt.
À mon avis, l’histoire racontée à la manière de Giles Charle, est une vraie recréation des mots écrites par L. Hémon, on peut apercevoir, même presque sentir, la crudité de l’hiver québécois, l’amour à la terre, l’idée du nationalisme, le rôle de l’église et ses lois, «   la vie dure dans un pays austère »(L. Hémon,) etc .
Il faut remarquer le respect aux idées qui veut transmettre le roman en tant que roman du terroir, immergé dans un contexte historique du XX eme. Siècle, où il faudrait stopper l’exode rural. L’idée de rester à la campagne où on trouve les vraies valeurs et la meilleure vie, représentés dans le roman comme une vie ardue mais libre, racontant les dangers de l’exil et de l’industrialisation et sous la conviction que l’avenir de la race dépend de la réponse des canadiens français à leur vocation historique de colonisateurs et de paysans.

ACTIVITÉ :
1)-Présentation de la vidéo :


2)-Faire de commentaires à l’oral :
Quel est le titre ? Qui est l’auteur du roman ? et du B.D. ? quelle est la différence entre roman et roman graphique ? Où se déroule l’action ? De quoi peut-il s’agir ?  Faire élaborer des hypothèses sur les péripéties ?etc.
3)-Cherchez sur internet des informations sur le roman et sur l’ auteur pour faire des commentaires en classes
4)-On pourra proposer de voir le film s’ils sont motivés, la vidéo et la recherche d’information faite permettront une meilleure compréhension.Faire une mise au point.
5)-S’ils voient le film on pourra de même prendre de petits extraits du texte écrit pour faire une comparaison entre les descriptions de Hémon du paysage, du climat, du rôle de la religion, etc. et les images du film.
Exemple :
Un instant plus tôt elle avait paru désolée, cette église, juchée au bord du chemin sur la berge haute au-dessus de la rivière Péribonka, dont la nappe glacée et couverte de neige était toute pareille à une plaine. La neige gisait épaisse sur le chemin aussi, et sur les champs, car le soleil d’avril n’envoyait entre les nuages gris que quelques rayons sans chaleur et les grandes pluies de printemps n’étaient pas encore venues. Toute cette blancheur froide, la petitesse de l’église de bois et des quelques maisons, de bois également, espacées le long du chemin, la lisière sombre de la forêt, si proche qu’elle semblait une menace, tout parlait d’une vie dure dans un pays austère.
…..
L’Argentine ne peut pas être considéré un pays austère mais de toute façon il y a des régions à l’intérieur de notre pays où la vie est très difficile…connaissez-vous des auteurs qui racontent la vie à ces lieux-là ?
Prenez une de ces région et racontez en quelques lignes comment imaginez-vous une journée à ce lieu-là.